Aider les personnes sans-abri à retrouver un peu de dignité à Perpignan
- Amiel2020
- 6 nov. 2019
- 1 min de lecture

Le drame d'un sans-abri en fauteuil roulant retrouvé mort lundi 4 novembre à Perpignan vient rappeler la dureté vécue par ces hommes et ces femmes dans la rue.
Ils ne sont pas forcément des sujets atteints par des addictions (alcool, drogues... ) mais sans attaches, souvent dans la honte, ils campent dans nos villes, sur des trottoirs ou dans leurs véhicules.
Avec mon équipe de campagne nous affirmons que les personnes sans-abri doivent et peuvent retrouver un peu de dignité.
Les associations font un travail formidable pour aider et accompagner les sans-abri.
Mais la collectivité, la cité, lieu d'échanges et de rencontres, lieu de vie et d'entraide, doit également jouer un rôle fort.
Pour ces raisons, nous proposons de mettre en place, à Perpignan :
1. Des douches et équipements sanitaires sécurisés gratuits, avec fourniture de matériel de toilette. Ces établissements seront ouverts de 6h à 22h et surveillés.
2. Des cabines équipées de casiers fermés gratuits, permettant de déposer habits, couvertures et autres effets. Équipées de serrures sécurisées à jetons, ces casiers seront accessibles 24h/24.
3. Des lieux permettant aux sans-abri de nourrir gratuitement leurs chiens et de rencontrer un vétérinaire.
Nous sommes conscients que ces mesures, à elles seules, ne permettront pas de traiter le problème.
Aux côtés des associations qui sont expertes dans l'accompagnement des sans-abri, elles viendront apporter plus de facilités à ceux et celles que la vie a blessé.
En 2000-2001,je maraudais avec la Croix Rouge dans le cadre du Samu Social. On avait du titiller le maire pour qu'il réquisitionné des chambres d'hotel et pour demander des mesures de sécurité contre les agressions de la part des toxicos. On lui avait même proposé de racheter à la SNCF tous les locaux devenus des squattes le long de l'ancienne voie ferrée pour les réhabiliter et en faire des logements. Le maire avait tellement bien négocié que la SNCF les a murés avant de commencer à les raser. Et comme à l'époque, il n'y avait qu'un centre d'hébergement vers la porte d'Espagne, et un autre dans une aile de l'hôpital et qu'il n'y avait rien d'ouvert en été...