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L’heure de la relève

Dernière mise à jour : 24 oct. 2019

Cette vue imprenable sur notre patrimoine historique local m’incite

tout d’abord à vous dire deux mots de la tragédie de Notre Dame.

Cela nous a tous touchés, les croyants comme les autres. Cela nous a

tous touchés parce qu'il y a des choses qui nous lient : une cathédrale

ou une ville ce sont plus que des pierres et des murs. C'est notre vie

commune, notre imaginaire commun. Alors, avant toute chose, je

former le vœux que notre patrimoine menacé soit l'objet de notre

rassemblement et de nos attentions.

L'objet de mon invitation ce matin est de vous parler de « relève ».

Car, oui je veux et je vais être candidat pour les municipales de 2020 à Perpignan.

L’heure de la relève est venue afin de proposer des solutions

concrètes. J’en ai assez d’entendre les opposants évoquer

inlassablement depuis des années les difficultés de notre ville sans

apporter la moindre réponse de bon sens.

Je crois au combat des idées, et c’est avec une équipe dynamique,

compétente, renouvelée, que nous allons travailler à l’élaboration

d’un programme ambitieux pour Perpignan axé sur trois grandes

priorités :

La pacification, la probité, l’innovation.

La pacification car la sécurisation de notre ville est la plus

importante des missions.

Des efforts ont été réalisés ses dernières années, mais nous devons

aller encore plus loin.

Tout découle de cette pacification des rues.

Nous n’aurons pas un retour d’habitants et de commerçants si nous

ne traitons pas de la sécurité et de la tranquillité publique.

Je crois en la présence effective de policiers sur le terrain avec des

points fixes. Il faut s’inspirer de la notion d’ilotage que nous avions

développé en France ou des « Koban » japonais qui sont des

commissariats disséminés sur l’ensemble de la ville. Je veux ces

petites entités (deux, trois agents) un peu partout dans Perpignan. Ils

permettent de rassurer avec des interventions rapides possibles,

d’occuper le terrain face aux dealers et bandes stagnantes, de

répondre à une demande de proximité et de lien social entre la

population et les forces de l’ordre.

Je veux également que le sentiment d’impunité cesse. Les voyous

doivent respecter et craindre la police. C’est pourquoi je veux que dès

le premier jour de mon mandat il y ait une présomption d’innocence

pleine et entière envers les agissements de nos agents face aux

délinquants. Je défendrai l’action de notre police jusqu’aux tribunaux

fasse à une partie de la justice trop souvent laxiste face aux voyous,

pour défendre son honneur, son action, ses hommes et femmes.

La probité est le second axe de réflexion que je donne à notre

équipe.

Le « copinage » est notre « corruption ».

Personne dans cette ville ne peut affirmer que rien ne se passe

comme s’il ne fallait pas toujours connaître quelqu’un pour un passedroit.

On s’en est trop longtemps accommodé. C’est insupportable.

Cela doit cesser. Le « deux poids deux mesures » ne peut plus être

érigé en modèle traditionnel de fonctionnement. C’est immoral mais,

en plus, cela mine notre développement économique, les capacités de

dynamisme de nos entreprises, l’éclosion de talents.

Je ne veux plus de ce mode de fonctionnement.

Je ne veux pas non plus que pendant notre campagne on pactise avec

les voyous, les chefs de clans et les clientèles organisées.

Je ne veux plus du diviser pour régner.

Notre équipe ne pactisera pas et ne traitera pas avec des

représentants d’intérêts particuliers, mais seulement avec l’ensemble

des perpignanais.

Notre liste ne se perdra pas dans des jeux d’alliances sans fond.

Il faut de la clarté.

L’esprit qui m’a toujours animé est celui du gaullisme social. Cela

signifie que nous respectons les partis, mais que nous savons que la

démocratie ne s’y limite pas.

Notre ville ne doit pas seulement rester aux Républicains, elle doit

rester républicaine dans ses valeurs.

Toujours en matière de probité je vous annonce que nous

supprimerons le cabinet du Maire. Nous serons les premiers en

France à mettre fin à un outil payé par tous les contribuables

seulement pour travailler à la réélection du Maire.

Le Maire conservera le strict nécessaire en matière de secrétariat.

Cela apportera une clarté nécessaire entre l’action du politique et la

neutralité de l’administration avec plus d’efficacité pour chacun.

Dans ce même axe, je veux aussi défendre une préférence pour les

entreprises locales dans le cadre du droit de la commande publique.

Cela peut paraitre étonnant voire incongru quand on parle de

probité, mais ce que je veux dire c’est qu’aucune entreprise sera

favorisée, mais nous favoriserons l’ensemble des entreprises locales

– dans le cadre strict de la légalité, et il y a des solutions juridiques –

afin d’aider l’économie et l’emploi local. Cela s’appliquera également

dans le cadre d’une préférence locale pour notre agriculture.

Il faut enfin « voir grand » pour Perpignan c’est notre troisième axe

de la campagne : l’innovation.

Je veux ici remercier les deux fondateurs du think tank « Perpi-D »

Youssef Akkari et Jordan Halimi qui ont nourri depuis plusieurs mois

avec de nombreux perpignanais le programme en matière d’idées

concrètes et innovantes. Je parle même de rêves réalisables.

Car nous devons rêver à des solutions concrètes, et tout ce que nous

proposons passe au filtre de la faisabilité budgétaire.

Comme de nombreux perpignanais nous sommes frustrés de voir le

développement des villes dans le monde et de ne pas participer à ce

mouvement.

Il faut pourtant voir grand.

Nous nous inspirerons des plus grandes villes afin d’apporter des

solutions innovantes en matière de végétalisation urbaine comme à

Détroit ou Berlin, de piétonisation et de stationnement (nous

proposons un grand parking aérien gratuit aux portes de Perpignan

avec un shuttle reliant le centre ville), de mobilité (en oubliant les

idées qui arrivent trop tard comme le tram pour proposer des

solutions d’avenir comme les navettes autonomes), des parcs à jeux

intergénérationnels comme avec une fantastique expérience

singapourienne, de la télémédecine pour luter contre la

désertification médicale en milieu urbain, je veux enfin « libérer le

ciel » c’est à dire permettre comme à Barcelone de manière

dérogatoire et dans certains quartiers de construire plus haut à un

moment où l’étalement urbain n’est plus possible compte tenu de son

non sens environnemental…

En matière économique tout doit être proposé sous le critère

« qualitatif » : aider l’installation de commerces de qualité,

développer le tourisme de qualité, défendre l’agriculture de qualité.

Nous devons ainsi hausser le niveau d’exigence pour la ville, ne plus

rater aucune opportunité pour elle.


L’heure de la relève a sonné. Je dis ça sans aucune arrogance et sans

aucun rejet de ce que termine de réaliser l’équipe à laquelle

j’appartiens. Je suis fier de ce que nous avons fait. Je sais que

beaucoup nous rejoindrons. J’accepte en bloc notre bilan avec ses

réussites, ses échecs, et même s’il reste des choses à faire, je ne ferai

jamais partie des gens qui sont dans une critique irrationnelle et

pour qui, s’il pleut c’est la faute du Maire…

J’accepte également en bloc l’ensemble du travail de mes

prédécesseurs. Il faut un maire bâtisseur comme l’a été Paul Alduy. Il

faut un maire entouré d’une équipe de socioprofessionnels comme l’a

été Jean-Paul Alduy. Il faut un maire responsable, responsable

comme l’est Jean-Marc Pujol.

Nous allons travailler sur ces trois axes pour vous proposer le

meilleur pour notre ville. Il est temps que Perpignan réalise vos

rêves.

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